Festival d’animation improbable 2013

Eh oui ! Le Festival d’animation improbable a eu lieu !

En juin, pendant le Festival d’Annecy, c’était pas trop le moment. Alors on a attendu patiemment que (presque tous) les invités de marque soient disponibles et hop la proposition d’inviter le Festival de Emeric et Corinne depuis quelques temps s’est concrétisée en l’espace de quelques jours !

Une invitation spéciale a circulé dans les boites mails. Elle est sous le signe des jeux-vidéo car il se dit que RYoGA est en plein travail sur des ouvrages liés à ce thème !...

Le jour tant attendu, les troupes festivalières se rassemblent. Il est 20h et tous les invités discutent nonchalamment de leurs dernières vacances et de récents mariages. Pour l’organisation du Festival la tension est palpable car depuis qu’il n’achète plus lui-même les DVD des films qu’il présente il est dépendant de la technique : les fichiers rassemblés seront-ils compatible avec l’équipement de la maison hôte ?

Après un petit discours où l’organisateur n’avait rien à dire (ça arrive), le Festival commence ! Les invités se lovent dans le canapé de la maison, situé non loin de la cages des charmants chinchillas. La télévision est immense. Les yeux pétillent. De nombreux apéritifs et petits plats succulents circulent entre les convives. Le programme peut commencer !

Tout commence avec Le Dauphin dauphin, une parodie du début de la Belle & la Bête de Disney.

C’est un court-métrage réalisé par Marlène Beaube, Maxime Delalande, Clément Doranlo, Nadya Mira et Thibaud Gayral de Luca dans le cadre de leur stage d’été à Ankama Paris, à l’issu de leur première année d’études aux Gobelins, l’école de l’image.

On enchaîne ensuite avec Adam and Dog superbe court métrage d’animation réalisé par Minkyu LEE.

Ce réalisateur a travaillé sur « La Princesse et la Grenouille » et « Le monde de Ralph » mais n’avait jamais dirigé son propre film. Celui-ci lui à couté 25,000 $ et deux ans pour le créer. On peut voir que Glen Keane (la Petite Sirène, Tarzan) est consultant sur ce film qui a obtenu de nombreux prix.

Après une courte pause technique, nous avons pu découvrir A Girl named Elastika, du canadien Guillaume Blanchet. Ce film en stop-motion réveille les neurones tant il est inventif et drôle ! Il est en effet entièrement animé sur un tableau en liège avec des punaises de couleur et des élastiques !

Le film suivant est Aux Gambettes Gourmandes de Clémence Bouchereau, dans le cadre de l’école Émile Cohl. Il raconte le jeu de séduction d’un homme et d’une femme dans un bar. Il est animé avec du sable, un exercice difficile ici brillamment réussi !

Le film suivant, Not Over, du réalisateur Toru Hayai, démontre la rage de gagner de cet ours en peluche.

Duku Spacemarines est un gros bordel réalisé par Nicolas Liautaud, Alice Suret-Canale, Nicolas Dubois, Hugo Paquin. Plus d’infos sur leur site http://lamecaniqueduplastique.fr/

Nous faisons beaucoup de pauses. C’est important de bien manger !

Le Portefeuille de Vincent Bierrewaerts raconte comment peuvent évoluer nos vies selon nos actions. Un homme ramasse un porte-feuille. que va t-il devenir ? Que va devenir sa version qui ne l’aurait pas ramassé ? Et ainsi de suite !

Les courts suivants (une compilation) ont remporté l’unanimité des festivaliers !
Log Jam de Alexei Alexeev, ce sont les aventures d’un ours, d’un lapin et d’un loup qui se font un petit bœuf musical en toutes circonstances. Mais gare au chasseur ! (ou pas)

Ensuite on a refait une pause (beaucoup de pauses cette année !) pour savourer les petits plats que Maud avait préparés ! (et remis Log Jam dans la foulée !!)

Premier Automne de Carlos De Carvalho & Aude Danset était la caution esthétique (et 3D !) du Festival ! Une fable sur les saisons.

Et on a terminé avec le très chouette The Reward, un film d’étudiants de The Animation Workshop à Viborg au Danemark. L’histoire de deux péquenots qui vivent une grande aventure héroïque !

Saviez vous que le film est si populaire qu’il y en a des fan-arts et des cosplay ? http://www.tumblr.com/tagged/the-reward

Comme à son habitude, le Festival enchaîne avec la diffusion d’un long-métrage d’animation.

Comme Emeric propose de profiter de sa télé 3D, nous nous mettons tous d’accord pour regarder Dragons, un film que j’ai failli passer dans le festival une année précédente. Il n’y a pas à dire, la télé 3D à la maison, ça décoiffe !

(l’affiche, il vaut mieux tard que jamais !)

On en profite pour fêter mon anniversaire et manger deux superbes gâteaux de l’Amour !

C’est ainsi que se termine cette neuvième édition du Festival d’Animation Improbable (cliquez pour voir les précédentes éditions !) Merci à nos hôtes, aux chinchillas (qui créaient des interactions vivantes pendant les films), à tous nos invités talentueux et une pensée à nos invités absents, qui se rattraperont la prochaine fois !