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Festival d’animation improbable – 2012

mercredi 11 juillet 2012, par gaspard, Richard

Le huitième festival d’animation improbable a eu lieu pour la neuvième année en ce début de mois de juillet à Paris.

C’est dans un cossu appartement parisien, à l’ombre de la tour Eiffel que nous accueille Cécile pour une version courte du festival d’animation improbable. Petits gâteaux, pâtisseries, champagne, vraiment, le festival a pris un certain confort.

Une version courte du festival, parce que Richard est de nouveau allé à Annecy cette année. L’année dernière, les festivaliers habituels s’étaient un peu plaint de l’absence de festival Improbable car rappelons-le, il est né comme contre-festival d’Annecy, puis a eu lieu tous les ans dans différents lieux. Pour se remettre dans le rythme, Richard nous propose donc une version courte de cet improbable événement qui ne durera qu’un soir.

La programmation typique : un petit speech d’introduction, des courts métrages puis un long. Le public retrouve ses marques, et la soirée est lancée.

Les courts métrages sont issus de pioches dans les courts vus à Annecy (non, le FA Improbable ne sera jamais un sous-Annecy !) et de trouvailles des deux années précédentes.

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Fresh Guacamole

Les courts

Pour Annecy 2012 :

  • le trailer de Tram, le court primé cette année.
  • les trois extraits de Ernest & Célestine devant un public conquis.
  • Életvonal, dédicacé à Gaspard pour ses rollers.
  • Fresh Guacamole de PES, qui a été fort apprécié par le public.
  • Space Stallions a su interloquer.
  • One minute Puberty
  • Fiumana, film en peinture animé, a permis aux festivaliers d’apprendre un mot italien.

Ce fut après le tour de quelques films issus de la sélection 2011 :

  • Ohayo de Satoshi Kon (diffusé alors dans le programme "le grand sommeil")
  • Rendez-vous, film de fin d’étude fort apprécié.
  • Captain Awesome a su faire rire.

Quelques courts issus de précédentes sélections ou en vrac comme When the day breaks de Amanda Forbis et Wendy Tilby, A quoi ça sert l’amour de Louis Clichy, le sadique et truculent Billy’s balloon, les trois premiers Déconne Man, le clip Dye de Jérémy Perrin ou Roof Sex de PES alors que l’assemblée est bien chaude.

On termine avec Father and daughter de Michaël Dudok de Wit. Dédicacé à Franck.

Le long

C’est l’entracte, Richard nous présente brumeusement et brouillonneusement Le Château de Cagliostro (ルパン三世 カリオストロの城), un film de Hayao Miyazaki sorti en 1979 dont les scènes de courses poursuites font toujours référence. Issu de la série Edgar de la Cambriole, une sorte d’Arsène Lupin à la japonaise ce film a dû avoir des problèmes de droits parce qu’en Japonais, on entend distinctement les personnages appeler Edgard "Lupin" alors que sur la version française il s’est appelé selon les traductions successives Vidocq, Wolf et enfin Edgar.

Kanaé a un peu de mal à suivre les sous-titres en Français. Le public plaisante et commente volontiers les scènes rocambolesques de combats et de poursuites, l’indestructible Fiat 500 et spécule ouvertement sur le scénario “C’est une fausse bague, j’en suis certaine”, “Pourquoi est-ce qu’il grimpe sur la mauvaise tour ?”... on est loin du respect silencieux qui honorait d’autres Miyazaki comme Princesse Mononoké.

Le festival ayant largement dépassé l’horaire de fin prévu, chacun se salue et repart, des images plein la tête.


Merci à Cécile et Fabrice pour leur accueil extraordinaire, et à l’année prochaine pour la neuvième édition du festival ! Les dix ans approchent !